Chute brutale de la consommation de médicaments.

Avec le confinement et l’angoisse partagée du virus covid, les français “en oublient” de soigner leurs affections habituelles. D’où un effondrement des ventes de médicaments, sauf pour les somnifères et les anxiolytiques …



Dans un rapport de l’EPIPHARE, un organisme qui regroupe la Sécu et l’agence du médicament, et sur 3 milliards de prescriptions durant le premier confinement, on peut constater que beaucoup de français ont déserté les cabinets médicaux et négligé les soins attachés à leurs pathologies en cours.

Moins d’anti-inflammatoires (puisque prohibés par la gent médicale d’influence médiatique… moins 7 millions de traitements), c’est aussi moins d’IPP (anti ulcéreux) avec moins 2,8 millions). Mais aussi une chute des anticoagulants, puisque beaucoup d’actes chirurgicaux ont été reportés.

Chez les ophtalmos, ce sont les ruineuses injections anti DMLA ( moins 75000) qui ont été retardées.

Dans le domaine de l’oncologie, la “filière” dans son ensemble a fait du sur-place, tant pour le diagnostique (imageries, prélèvements) que pour les traitements.

Les vaccinations, surtout pédiatrique, elles aussi, ont été touchées avec une minoration de plus de 1400 000 doses.

Sans doute une perte de chance pour de nombreux malades, encore que dans certaines circonstances déjà évoquées dans ce blog, l’arrêt des soins se soit manifesté par une moindre mortalité (!!!), sans doute contrebalancée dans les mois suivants ….

A l’inverse, deux classes thérapeutiques ont vu exploser leurs ventes: les anxiolytiques (+ un millions de consommations), ainsi que les somnifères (+ 480 000).

Confinement, acte 2: des surprises ?

On note plutôt un regain d’activité chez les généralistes, et des consultations quasi normales dans les cliniques privées (qui avaient été paralysées lors de l’acte 1 par des réquisitions de services entiers qui n’ont jamais vu un malade …).

A suivre …