La Science, c'est l'addition de mille savoirs. Partageons ces savoirs.
Auteur : admin1402
Vétérinaire à Toulouse, je gère bénévolement ce blog suite à l'arrêt de parution du journal "paper" Effervesciences" survenue durant la crise covid. Désormais, les infos sont en ligne, gratuietement.
Mais attention aux pièges: hyperthermie ? due à la maladie ? ou bien à une réaction médicamenteuse? ou bien”vraie” fièvre? ou bien inflammation ?
Premier geste dès que la maladie est suspectée
C’est en effet un critère plein de pièges, du fait d’aléas physiologiques, environnementaux, ou de la manière dont on fait cette mesure. Concernant les infections virales, c’est le symptôme cardinal, déterminant pour des médecins souvent à distance (le 15) qui doivent “faire le tri”.
Les fruits de culture intensive nécessitent des traitements coûteux et malsains. Pourquoi ne pas réintroduire des pratiques naturelles qui ont fait leurs preuves ?
Les vergers clos de Montreuil. Spécialité, les pêches!
Au XIXème siècle, l’expansion des chemins de fer a permis de
faire « monter » du sud vers
Paris des fruits en grandes quantités, des fruits mûris précocement et
naturellement.
Ces fruits étaient produits depuis deux siècles avec des méthodes sans cesse améliorées, profitant au maximum des rayons solaires en plaçant les végétaux tout contre des murs bien exposés, qui gardaient la chaleur le jour pour la restituer la nuit.
Si vous vous approchez de coureurs
à l’arrivée d’un marathon ou d’un critérium cycliste, vous sentirez toujours la
même odeur, agréable pour certains, beaucoup moins pour d’autres (cette
« odeur de dentiste » due à l’huile de girofle), celle du
« baume du tigre ». En petits pots de verre, ou bien en tubes souples
plus facile à appliquer, ce vieux remède est dans le monde entier, toujours
présent pour calmer des douleurs musculaires. Un concurrent du doliprane ou du
nurofen ?
Il y a eu des précédents avec les guerres mondiales, au cours desquelles l’essentiel des ressources était destiné aux armées. Aux civils de se débrouiller pour développer un jardin familial à la bonne saison, et à engranger des conserves pour l’hiver …
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais quand elle est attendue
par des millions, la moindre des choses serait de l’observer et de la protéger
…
Imposer un repos métabolique à l’organisme
L’hirondelle, c’est cette série d’expériences d’un médecin américain,
le Dr Valter Longo, prof de gérontologie en Californie, et qui vient d’en
publier les résultats dans “Science Translational Medecine”.
L’idée, c’est de vérifier l’argument des “naturalistes” , selon lesquels un organisme qui vient de subir une épreuve, est mieux armé pour en subir une autre, même plus violente.
Maintenant, on appelle cela des “proxies”, des guerriers délégués à un combat qu’on n’assume pas …
Surcouf, le plus grand, une légende de la mer …
Les corsaires sont des supplétifs qui se
mettent au service d’un état, aux cotés de la Marine de cet état.
Ils
ont ainsi un statut civil, mais n’agissent que sur mission (la “lettre de
course”) et ne doivent s’attaquer qu’à des navires ennemis (ce qui suppose un
état de guerre déclarée).
La guerre de course (d’où le mot
“corsaire”) a souvent été pratiquée par un belligérant pour pallier
l’insuffisance de sa propre marine. Ce système est très avantageux pour l’Etat:
le poids financier de l’armement corsaire est à la charge de l’armateur, et le
gouvernement touche une part de la revente des prises opérées par le corsaire
(navires + cargaisons). De plus, c’est à l’armateur de payer la rançon des
marins corsaires prisonniers en cas de défaite.
En 2020, on appellerait cela une “délégation de service public” …
Une fleur ? Un champignon ? en tous cas quelle odeur épouvantable!
Nous
sommes en 1818, dans les forêts du sud de l’Indonésie. Le botaniste britannique
Joseph Arnold, membre d’une expédition conduite par sir Thomas Raffles (qui,
entre autres, abolira l’esclavage à java et fondera Singapour), suit un de ses
guides qui a été attiré par une odeur pestilentielle qui, sans nul doute,
allait le conduire au cadavre décomposé de quelque animal. Au lieu de la
charogne escomptée, ils découvrent une fleur gigantesque, de près d’un mètre de
diamètre, environnée d’une nuée de mouches, elles aussi alléchées par l’odeur.
Arnold baptise cette trouvaille d’après le nom du chef de l’expédition :
la première des Rafflesias vient
d’être découverte. L’étude de sa biologie allait révéler bien d‘autres
surprises que la talle exceptionnelle de sa fleur, et montrer à quel point le
vivant est plastique, faisant fi des classifications humaines même les plus évidentes…
La peau des mammifères, y compris la
nôtre, contient de nombreux récepteurs sensoriels qui leur procure une capacité à percevoir
toutes sortes d’informations d’origine externe,
mécaniques (caresse, contact, pression, choc), thermiques (froid,
chaleur), chimiques (acidité) ou vibratoires,
mais aussi d’origine interne (étirements du pelage, tension des muscles
cutanés).
Chaque modèle de récepteur est adapté à un type d’action extérieure (thermique, mécanique, chimique, vibratoire …)
Ces récepteurs sont des dendrites
(extrémités de neurones) modifiées pour percevoir un certain type
d’information, grâce à une adaptation locale (capsules de différents modèles)
du tissu conjonctif du derme.
La forêt était traditionnellement une
activité agricole pure: le bois, selon les essences, était dévolu aux
constructions, à l’ameublement, ou bien à la transformation en pâte à papier.
Désormais, plusieurs facteurs font que
plus rien ne sera comma avant:
– deux tempêtes successives ont mis au sol brutalement la production de dix ans de bois, qui en mauvais état ( bois fendus, parasites) se vend plutôt mal.
– la Commission européenne s’est engagée sur la règle des trois vingt: 20% de diminution du rejet de GES en 2002, 20% de la production énergétique de l’Union sous forme renouvelable, dont 20% de biocarburants pour la consommation des véhicules.
L’évolution actuelle du climat
(réchauffement , violences atmosphériques) modifie le fonctionnement des
différents types d’arbres, et de l’écosystème forestier en général.
Certains effets ( température, taux de
CO2) sont bénéfiques, d’autres (sécheresse, variations extrèmes) nettement
néfastes.
Sur les humeurs de la Nature, on ne peut
rien …
Par une meilleure connaissance des
capacités de végétaux sans cesse améliorés, on peut entrevoir les impacts à
venir, les peuplements les plus judicieux, les méthodes d’exploitation les plus
adaptées. Enfin on l’a compris: c’est à l’homme de s’adapter …