Masques, gants, emballages, des montagnes de déchets dangereux.

Avec cette infection généralisée, on consomme des dizaines de tonnes … de consommables, juste ce qu’on voulait éluder ou réduire dans un élan pseudo responsable … à partir du moment où la Chine , l’Inde et l’Afrique se sont mis à refuser de récupérer tous nos déchets. Oui, on allait dans le bon sens, pris en otages par une culpabilité essentiellement due aux images de tortues asphyxiées par des sacs plastique.

Et maintenant ? Maintenant, ça déborde et c’est réellement souillé. Les employés du ramassage matinal de nos déchets font leur boulot. Heureusement, on consomme nettement moins de produits à forte accumulation d’emballage et de cartonnage, ce qui fait que les poubelles ne débordent pas (je parle pour Toulouse).

Mais ensuite, dans les centres de tri , c’est l’engorgement: on ne peut plus se permettre de trier toutes ces matières dangereuses. Donc on va tout brûler, à un rythme jusqu’ici maitrisé, mais pour combien de temps ?

Angelina Viva

Recycler les vieux remèdes

Il est des remèdes inoxydables: l’aspirine en est l’archétype. On lui trouve en permanence de nouvelles cibles thérapeutiques, moins maintenant pour soigner, que pour cadrer à moindre frais des déséquilibres physiologiques.

Et puis d’autres remèdes se retrouvent propulsés pour une seconde carrière. Ce sera sans doute le cas du baclofène, qui d’une molécule dédiée aux troubles musculaire, pourra soulager le “craving” des alcoolodépendants pour leur permettre un sevrage en douceur. Ce sera également, si les petits cochons ne le mangent pas, le cas de la kétamine qui a des résultats extraordinaires dans plusieurs types de dépressions ou de psychopathies, on retrouve là le profil de l’ibogaïne (voir encadré).

Sous licence Bayer (déjà!), cette aspirine dans son étui d’aluminium

Les labos sont bien sûr à l’affut de ces “ouvertures”, on se souvient du forcing exercé dans le domaine du SIDA pour écouler des stocks d’AZT qui était un anticancéreux mal toléré …

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Le fabuleux projet Habbakuk : un iceberg porte-avions indestructible.

Les icebergs, ces monstres flottants, ont récemment été envisagés comme des réserves d’eau à remorquer depuis les eaux arctiques (ou antarctiques, selon les projets) vers des zones sèches, comme de Proche-Orient ou l’Australie.

Aucune de ces initiatives n’a abouti …

Pas plus que le projet Habbakuk, datant de la seconde guerre mondiale, pour lequel pourtant des sommités scientifiques ont planché et beaucoup d’argent dépensé.

Tenir l’Atlantique contre les U-boats  allemands.

Le concepteur du projet s’appelle Geoffrey Pyke. C’est un ingénieur militaire, à qui l’on confie des tâches compliquées au fur et à mesure des besoins de l’Armée, en cette période où il faut être partout à la fois.

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l’Antarctique selon Philippe Buache (en 1757!)

Il existe un mystère qui s’attache à ce continent blanc: en effet, dès le XVème siècle, et alors que nul navigateur n’avait alors revendiqué une expédition dans cette zone antarctique, plusieurs cartographes (Reis, Homen, et autres … détaillaient des littoraux terrestres ou enneigés, avec des précisions qui en ont troublé plus d’un …

En 1757, le cartographe officiel du roi , Philippe Buache, édite sous la houlette de Buffon une nouvelle carte de l’Antarctique. Sans y avoir mis les pieds, mais avec un cheminement intellectuel original …

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