En ces moments douloureux où le coronavirus fait vaciller nos existences, il est intéressant de se tourner vers le passé. Sars, grippe espagnole, peste ? Ici, nous détaillons une épidémie récurrente qui a touché l’Angleterre au XVème siècle …
C’est un évènement médical hors du commun, qui s’est produit en Angleterre de 1485 à 1551, à cinq reprises, et puis plus rien …
Les premières alertes commencent en 1485:
des villes entières sont frappées, selon des périmêtres extrêmement précis. Les
symptômes sont d’emblée très violents, et les premiers morts se déclarent au
deuxième jour.
Les malades se plaignent de maux de tête insupportables,
de difficultés respiratoires. Ils meurent (90% de mortalité) dans des litres de
sueur (d’où le nom de la maladie, la suette) nauséabonde et dans des délires
parfois dangereux. Puis leur dépouille se décompose à une vitesse étonnante.
Le froid a précocemment été utilisé par les hommes pour son action analgésique. Le froid le plus disponible était bien sûr l’eau fraîche, recommandée déja par Hippocrate, et d’un usage codifié au XIXéme siècle par les naturalistes allemands comme l’abbé Kneipp.
Point trop n’en faut: un froid trop
violent va tellement engourdir la circulation aux extrémités qu’il peut
provoquer une mortification des tissus. C’est bien ce qui se produit en cas de
gel prolongé, dans des conditions de guerre ou de catastrophes.
D’ailleurs, la cryothérapie “sensus
stricto” est bien une manière de cautériser des tissus (verrues, papillomes,
angiomes) sans douleur, par application d’azote liquide. On est alors là dans
des traitements très précis dans le temps et dans la zone traitée.
Mais les “bains d’eau froide”, tout comme
les bains de neige après un sauna scandinave, sont réputés pour soulager des
douleurs rhumatismales et réguler le système immunitaire.
Cette traditions de soins dans la sphère
germanique a donné lieu à des travaux scientifiques et à des réalisations en
Allemagne et dans les pays de l’Est, avec l’aiguillon très vivace des
performances sportives à développer ou à soulager.
Les pollutions qui touchent les grandes
réserves de notre eau potable sont essentiellement d’origine agricole, et de
gros efforts sont à mener pour diminuer ces effluents.
Mais au sein des bassins d’alimentation,
des zones permettent naturellement des captages d’une eau pure et abondante:
les forêts. Avec des variations selon la saison, les essences sylvestres, et le
mode de gestion de ces forêts.
Les captages d’eau en zone forestière
permettent d’obtenir des eaux potable ne nécessitant pas de traitement, donc
avec un coût de fonctionnement 20 à 50 fois moins élevé que dans des zones
agricoles, ou bien par le traitement d’eaux de rivières.
Avec cette infection généralisée, on consomme des dizaines de tonnes … de consommables, juste ce qu’on voulait éluder ou réduire dans un élan pseudo responsable … à partir du moment où la Chine , l’Inde et l’Afrique se sont mis à refuser de récupérer tous nos déchets. Oui, on allait dans le bon sens, pris en otages par une culpabilité essentiellement due aux images de tortues asphyxiées par des sacs plastique.
Et maintenant ? Maintenant, ça déborde et c’est réellement souillé. Les employés du ramassage matinal de nos déchets font leur boulot. Heureusement, on consomme nettement moins de produits à forte accumulation d’emballage et de cartonnage, ce qui fait que les poubelles ne débordent pas (je parle pour Toulouse).
Mais ensuite, dans les centres de tri , c’est l’engorgement: on ne peut plus se permettre de trier toutes ces matières dangereuses. Donc on va tout brûler, à un rythme jusqu’ici maitrisé, mais pour combien de temps ?
Il est des remèdes inoxydables: l’aspirine
en est l’archétype. On lui trouve en permanence de nouvelles cibles
thérapeutiques, moins maintenant pour soigner, que pour cadrer à moindre frais
des déséquilibres physiologiques.
Et puis d’autres remèdes se retrouvent
propulsés pour une seconde carrière. Ce sera sans doute le cas du baclofène,
qui d’une molécule dédiée aux troubles musculaire, pourra soulager le “craving”
des alcoolodépendants pour leur permettre un sevrage en douceur. Ce sera
également, si les petits cochons ne le mangent pas, le cas de la kétamine qui a
des résultats extraordinaires dans plusieurs types de dépressions ou de
psychopathies, on retrouve là le profil de l’ibogaïne (voir encadré).
Les labos sont bien sûr à l’affut de ces
“ouvertures”, on se souvient du forcing exercé dans le domaine du SIDA pour
écouler des stocks d’AZT qui était un anticancéreux mal toléré …
Les icebergs, ces monstres flottants, ont récemment été
envisagés comme des réserves d’eau à remorquer depuis les eaux arctiques (ou
antarctiques, selon les projets) vers des zones sèches, comme de Proche-Orient
ou l’Australie.
Aucune de ces initiatives n’a abouti …
Pas plus que le projet Habbakuk, datant de la seconde guerre
mondiale, pour lequel pourtant des sommités scientifiques ont planché et
beaucoup d’argent dépensé.
Le concepteur du projet s’appelle Geoffrey Pyke. C’est un
ingénieur militaire, à qui l’on confie des tâches compliquées au fur et à
mesure des besoins de l’Armée, en cette période où il faut être partout à la
fois.
Des physiciens et des chimistes ont mis au point des nanomatériaux capables d’additionner efficacement l’énergie de photons de différentes « couleurs » pour en faire des photons ultra-violets de plus haute énergie capables d’accélérer des réactions chimiques en stimulant l’effet photocatalytique.
Pour certains types de réactions chimiques, la lumière agit comme une source d’énergie qui, combinée à un photocatalyseur, permet de démultiplier leur efficacité. C’est le cas pour la photosynthèse mais aussi pour les réactions en œuvre dans les revêtements dépolluants – ou autonettoyants, ou encore pour de nombreuses synthèses industrielles. Ces réactions impliquent des matériaux photocatalytiques qui vont absorber la lumière. Souvent, seuls les UV, soit environ 1 % des photons reçus par la Terre, sont vraiment utilisés pour la réaction. Les recherches ont longtemps porté sur le développement de nouveaux matériaux qui puissent être efficaces sur des gammes de longueurs d’onde plus larges, mais n’ont pas permis de résoudre tous les problèmes rencontrés en terme de synthèse et d’efficacité. Depuis quelques années, une autre stratégie est explorée, qui vise à utiliser des matériaux capables de convertir des photons de faible énergie en photons de plus haute énergie. Ces matériaux, dits à « upconversion », connaissent un regain d’intérêt depuis le début des années 2000 avec la possibilité de les synthétiser sous forme nanométrique.
En étudiant en détail les phénomènes d’absorption, de transfert d’énergie et d’émission au sein de certains de ces matériaux, des physiciens et des chimistes de l’Institut lumière matière (ILM, CNRS/Univ. Lyon 1), en collaboration avec l’Institut de recherches sur l’environnement et la catalyse de Lyon (IRCELYON, CNRS/Univ. Lyon 1), ont montré qu’ils pouvaient servir de manière très efficace à additionner l’énergie des photons gaspillés pour générer des photons de plus haute énergie, utiles aux photocatalyseurs les plus classiques. Ces résultats sont publiés dans la revue ACS Photonics.
L’idée principale est de combiner plusieurs sources de lumières (laser, diodes) du domaine spectral infrarouge et bleu afin de mettre en évidence l’émission UV issue des différentes étapes d’absorption, puis d’étudier la dépendance de cette émission UV à la densité de flux lumineux. Dans les systèmes à « upconversion » classiques utilisant une seule longueur d’onde d’excitation, l’intensité d’excitation doit être très importante pour observer une émission d’UV. En combinant plusieurs faisceaux de couleurs différentes, les chercheurs ont montré que le mécanisme devient linéaire vis-à-vis de chaque longueur d‘onde utile et que les intensités nécessaires sont ainsi divisées par 1000. Il en est de même dans le cas d’un éclairage solaire à spectre large. Pour appliquer ces résultats à la photocatalyse, il faut disposer de nanocristaux dont les rendement d’up-conversion sont proches de ceux observés dans les monocristaux. Les chercheurs ont ainsi développé une méthode de synthèse spécifique, utilisant des précurseurs originaux. Ceux-ci doivent notamment être totalement privés d’eau, de telle sorte à obtenir des nanocristaux sans groupements OH en surface, ces derniers ayant la particularité de diminuer l’émission lumineuse.
Pour la preuve de concept, l’équipe a mis en évidence cet effet à l’aide d’expériences simulant un flux solaire d’une journée ensoleillée : le matériau dans ces conditions réémet des UV en excès. Ce travail permet d’envisager le développement de nouveaux photocatalyseurs plus efficaces, même en intérieur, permettant de réduire les temps de production et la quantité de catalyseur utilisé.
Plus de loisirs, mais moins d’argent pour de lointaines équipées: un nouveau mode de vie s’installe, au plus près de la nature, dans un énorme territoire encore mal défini: les zones rurbaines, où s’entrecroisent les champs, les villages boursoufflés de nouveaux arrivants, et les hameaux désormais peuplés de retraités écolos issus de toute l’Europe.
Les rurbains peuvent s’adonner au
jardinage, et aussi accueillir des animaux jusqu’ici purement ruraux, mais de
petite taille: ânes, poneys, petits cochons du Vietnam et chêvres
font désormais partie du paysage, au plus près des habitations.
Dans les foyers exigus des familles
urbaines recomposées, les furets et les petits rongeurs prennent peu à peu la
place des chiens, et bousculent même le territoire des minets. Les NAC
(nouveaux animaux de compagnie), après avoir occupé les chambres d’enfants, ont
désormais un statut de “compagnons du foyer”.
“Etre dans la zone”, c’est une expression américaine difficilement traduisible, qui s’est répandue dans les milieux sportifs les plus divers (tennis, cyclisme, natation, athlétisme), pour évoquer des moments au cours de l’effort où le sportif d’un seul coup trouve tout facile, évident, et peut se surpasser sans douleur avec une emprise déconcertante sur les évènements, sur les adversaires, sur les équipiers … Parfois même, ces sportifs évoquent une forme d’extase née précisément de cette perception d’invincibilité.
D’ailleurs, “la zone” possède plusieurs homonymes selon les sportifs, certains parleront de “white moment”, d’autres de “groove” (“éclate”), ou encore de “exercice high” (ivresse de l’effort).
En France, “l’état de grâce” s’applique
plus volontiers au premier mois d’un président nouvellement élu, mais c’est
encore ce qui caractérise le coureur qui fait jouer toutes ses potentialités.
Depuis les organismes les plus archaïques,
les molécules chargées de la communication sont présentes dans l’être vivant
avant même toute apparition des appareils: la molécule crée le récepteur, le récepteur
crée la fonction, la fonction crée l’organe. Et si ça marche, l’Evolution
avalise le tout et ça reste dans le génôme…
Hormones et neurotransmetteurs devancent la formation des systèmes endocrines, immunitaires et nerveux. On trouve déja chez les protozoaires les molécules annonciatrices des endorphines, de l’insuline et de l’ACTH, et qui agissent déjà à distance sur d’autres cellules qui en possèdent les récepteurs.